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沸腾

28 décembre 2009

Visite du Premier Ministre François Fillon à l'Ecole Centrale de Pékin

A l'occasion de son voyage officiel en Chine, le Premier Ministre François Fillon a visité l'Ecole Centrale de Pékin à l'université Beihang.

Monsieur François Fillon a posé avec la promotion 2013 dont il a accepté d’être le parrain. A cette occasion, il s’est entretenu avec les étudiants, qui tous parlent couramment notre langue, la plupart des cours étant dispensés en français. 

Au nom de tous les étudiants, le président du bureau des élèves a remis un cadeau au Premier Ministre et l’a remercié en ces termes : « Nous mesurons la chance que nous avons d’être les bénéficiaires du développement de la coopération scientifique entre nos deux pays. Nous sommes conscients que les élèves de l’Ecole Centrale de Pékin auront un rôle important à jouer dans le renforcement de l’alliance entre la Chine et la France. Nous ferons tout pour mériter la confiance que vous nous faites. » 

Voici la transcription de l’intervention du premier ministre~~

Monsieur le Président de l’Université,
Mesdames et Messieurs,

J’ai souhaité que ma visite en Chine soit tournée vers l’avenir, et l’avenir, Monsieur le Président de l’Université, il se dessine très largement ici dans votre établissement. Je vous remercier de nous accueillir et de me permettre de m’adresser à la jeunesse chinoise, dans l’enceinte de votre université.

Cette jeunesse elle n’est pas seulement appelée à contribuer au formidable essor de la Chine, elle est aussi invitée à s’interroger et à répondre à des enjeux nouveaux qui ont quasiment tous une dimension internationale.

En effet jamais dans l’histoire humaine, le sort des nations n’a été à ce point lié. L’économie, l’écologie, la paix, le progrès dans le monde, toutes ces questions sont devenues des sujets collectifs. La mondialisation constitue d’une certaine façon une césure historique. Nous sommes en train de changer de monde. C’est une césure positive parce que le temps des affrontements idéologiques est derrière nous. Mais c’est une césure qui est aussi lourde d’incertitudes parce que notre monde a besoin de trouver de nouveaux équilibres, de nouveaux repères.

Il y a un peu plus d’un an, jour pour jour, nous assistions au déclenchement de la crise économique la plus grave depuis près de 80 ans. A mesure que se succédaient les faillites d’institutions financières, ces mêmes institutions financières que nous pensions indestructibles, installées solidement pour toujours, nous avons craint qu’une crise de confiance généralisée ne vienne s’ajouter à la débâcle financière. Pour les pouvoirs publics du monde entier, le défi était immense, et je crois pouvoir dire que les gouvernements ont réussi à le relever.

En un temps record, nous avons mis en œuvre des politiques de relance nationales de grande envergure, des politiques de relance qui ont permis d’endiguer le risque de contraction du système financier, mais aussi de soutenir autant que possible notre activité productive. Dès le mois de novembre 2008, la Chine a fait preuve d’une grande réactivité en annonçant un plan de relance massif, dont les effets ont été rapidement perceptibles sur l’économie chinoise. Indéniablement la diligence des autorités chinoises a contribué à restaurer la confiance des marchés dans la capacité des Etats à faire front à cette crise.

Mais si les politiques de relance nationales ont été efficaces, c’est qu’elles ont été appuyées par une coordination intergouvernementale qui, j’en suis convaincu, fera date. La tenue d’abord du G20, qui a réuni les chefs d’Etat et de gouvernement, a démontré que la communauté internationale était capable d’agir rapidement et de façon concertée. Au regard de notre histoire économique contemporaine, l’élan de coopération qui s’est alors manifesté est exceptionnel. Si l’on regarde en arrière lors de la Grande Dépression des années 30, ou encore lors de la crise du système monétaire des années 70, ou encore de la crise asiatique des années 90, c’est l’inverse qui s’était produit, la récession avait été prolongée et même d’une certaine façon aggravée par une coordination internationale très insuffisante.

Eh bien nous savons désormais que la communauté internationale a une capacité de réaction et de coopération qui est prometteuse, et c’est un immense atout. La France, qui avait l’honneur d’être à la tête de l’Union européenne en 2008, a montré qu’elle en prenait la mesure, en mobilisant ses partenaires européens d’abord, puis l’ensemble du G20 pour produire d’urgence une réponse coordonnée, conjointe qui s’est révélée efficace. La rapidité de réaction et d’adaptation dont nous avons fait preuve a matérialisé notre capacité à répondre à l’unisson et sans dogmatismes aux défis de la crise.

Eh bien mesdames et messieurs aujourd’hui il ne faut pas que cet élan de solidarité retombe. Il ne faut pas qu’il retombe avec les premiers signes de reprise de l’activité économique internationale. Il ne faut pas que chacun retourne « à ses affaires » exclusives. Je pense que ce serait une très grave erreur qui risquerait de nous replonger très rapidement dans une nouvelle crise.

D’abord parce que les travaux engagés par le G20 ne sont pas achevés, loin s’en faut. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont pris des engagements, il faut maintenant les mettre en œuvre. Des chantiers majeurs sont en cours et ces chantiers exigent que nos gouvernements collaborent. En France, nous avons commencé à mettre en œuvre les orientations du G20, nous sommes parvenus, en quelques mois, à prendre des mesures décisives dans des domaines où rien n’avait bougé depuis des années, faute de consensus. Mais cet effort de coopération qui est né des réunions du G20 de Londres, de Pittsburgh ne doit pas s’essouffler. Nous avons encore à mener à leur terme les réformes capitales auxquelles les chefs d’Etat et de gouvernement se sont engagés.

La France estime que les excès du secteur financier ne peuvent pas suffire à expliquer l’ampleur de la crise que nous traversons. Nous pensons que la coordination insuffisante de nos politiques économiques a largement contribué au creusement de dangereux déséquilibres des balances des paiements. Sur cette question, la vision simpliste qui conduirait à stigmatiser tel ou tel pays en le rendant responsable de ces déséquilibres n’est pas une réponse pertinente. Nous devons régler ce problème de manière collective au sein du G20, et en particulier au sein du « Cadre pour une croissance forte, durable et équilibrée » qui a été mis en place à Pittsburgh et que la France soutient.

Dans le cadre de cet accord, les pays qui enregistrent de forts déficits de leur balance des paiements vont devoir poursuivre leurs efforts pour augmenter leur taux d’épargne, tandis que ceux qui gèrent des excédents courants élevés vont devoir mettre l’accent sur le soutien à la consommation.

Dans cet effort de coopération économique internationale, je veux vous dire que la France veut être à l’avant-garde. Dès le quatrième trimestre 2008, nous avons mis en œuvre un plan de relance qui représentant 2,4% de notre produit intérieur brut, et dont les trois quarts ont été dépensés en un an. Et puis récemment, nous avons pris des engagements pour réduire nos déficits publics d’ici 2013, dès lors que les conditions économiques internationales le permettront.

Mais il est évident que la Chine, compte tenu de la place qu’elle occupe sur la scène économique internationale, tient entre ses mains une partie de la solution. La Chine mène depuis trente ans une politique d’ouverture, et en a tiré pendant huit ans les bénéfices de son adhésion à l’OMC par une accélération exceptionnelle de son commerce extérieur. Il ne faut pas aujourd’hui que cet élan de réforme se ralentisse. La Chine peut faire beaucoup pour contribuer à une croissance plus durable pour elle-même et pour le reste du monde.

Les mesures qui ont été adoptées par le gouvernement chinois dans le domaine des politiques sociales, notamment en matière de santé, contribueront à rééquilibrer son modèle de croissance au profit de la demande intérieure. Je veux citer un autre exemple, c’est celui de la poursuite de la réforme du secteur financier qui va pouvoir offrir aux entreprises, et notamment aux plus petites entreprises, un meilleur accès au financement. Et puis la constitution à Shanghai d’une grande place financière à laquelle je veux dire que la France serait heureuse d’apporter son concours et son expérience devrait favoriser une meilleure allocation du capital et participer à l’effort de rationalisation de l’investissement. Enfin, une évolution progressive vers un régime de change qui doit être plus flexible diminuerait la dépendance des entreprises chinoises aux marchés internationaux et permettrait de soutenir la hausse du pouvoir d’achat des consommateurs chinois.

Dans un monde globalisé, et à plus forte raison pour un pays aussi important que la Chine, pour que des ajustements de cette nature soient efficaces et qu’ils soient en même temps bien compris, il faut une concertation internationale. J’y vois une raison de plus pour participer activement aux travaux du G20, la France va mettre toute son ardeur à pérenniser ce processus et à garantir qu’il occupe une place centrale dans la gouvernance mondiale. La France s’est battue en particulier depuis deux ans et demi pour que cette gouvernance mondiale change, la plupart de nos institutions internationales sont héritées de la fin de la seconde guerre mondiale, nous sommes au XXIème siècle, le monde a considérablement changé, comment continuer à vouloir le diriger en réunissant des pays qui ne sont pas tous ceux qui ont la place la plus importante sur la scène économique mondiale ?

Je peux vous dire que lorsque nous allons assurer la présidence du G20 en 2011, nous allons nous employer avec toute notre détermination à mettre en oeuvre cette nouvelle gouvernance mondiale. Et dans cette dynamique, je suis convaincu, Mesdames et Messieurs, que la France et la Chine peuvent jouer ensemble un rôle absolument essentiel.

Pourquoi ? Parce que sur bien des sujets nos points de vue convergent. Pour commencer, la Chine a parfaitement compris, dès les premiers mois de la crise, que les causes de la récession devaient être recherchées dans les fondements mêmes de l’architecture financière mondiale. La crise a révélé les limites d’un système monétaire international tel qu’il fonctionne aujourd’hui, et fait apparaître la nécessité de faire émerger un système de change stable qui évite une volatilité excessive des devises et qui prévienne les désalignements de monnaies, c’est-à-dire en réalité des parités qui ne sont pas conformes aux fondamentaux économiques. Nous avons tous appris dans nos cours d’économie qu’une monnaie était le reflet de la réalité économique de son pays. Eh bien il faut que nous retrouvions ces règles de base pour faire fonctionner l’économie mondiale.

Ensuite, la France et la Chine partagent la conviction que la régulation des activités financières est absolument nécessaire. Nous considérons que l’innovation en matière financière n’a de valeur que lorsqu’elle est mise au service des entreprises ou des individus et non pas simplement de la spéculation. L’une des principales leçons à tirer de cette crise, c’est bien que la sphère financière doit être remise en ligne avec l’économie réelle. En laissant libre cours à la spéculation financière, les rapports de forces qui régissent l’économie ont été d’une certaine manière inversés, et nous avons fini par être rattrapés par la réalité économique. Eh bien il est de notre responsabilité d’en retenir les leçons pour ne pas retomber dans les errements qui ont conduit nos économies au bord du gouffre.

Mais cela ne suffira pas. Nous devons aussi replacer la sphère productive au cœur de l’économie en développant des politiques d’investissement qui soient à la fois ambitieuses et qui soient des politiques d’investissement de long terme. Ces politiques d’investissement dépassent largement le cadre national. La mondialisation, les défis globaux que nous devons relever comme celui du changement climatique condamnent toute stratégie isolée de développement industriel à un échec certain.

La France et la Chine sont liées depuis de très nombreuses années par un partenariat industriel qui est à la fois dense et varié. D’abord dans le développement de l’énergie nucléaire, la France est depuis vingt cinq ans un partenaire de la Chine, et dans le domaine aéronautique, qui est au cœur des préoccupations de cette université, nous collaborons depuis vingt ans. Ces partenariats ont donné forme à des projets phares, comme la construction de la centrale nucléaire de Daya Bay dans les années 80 ; l’entrée en service de la nouvelle ligne d’assemblage d’Airbus à Tianjin ; la construction à Taishan, dans le Guangdong, d’une centrale de nouvelle génération, l’EPR, qui est la sœur de celle que la France construit actuellement à Flamanville, en Normandie.

Je pense que ces trois exemples montrent à quel point la coopération économique entre la Chine et la France est une coopération durable, une coopération qui repose sur des relations de confiance. On ne vend pas une centrale nucléaire on la construit ensemble. De la même façon je voudrais sans malice vous faire remarquer que jamais un seul avion Boeing n’a été fabriqué en dehors du territoire des Etats-Unis. L’Europe et la France sont les seuls qui ont accepté de nouer un vrai partenariat stratégique avec la Chine pour la construction de l’Airbus A 320 et désormais pour la coopération dans la construction d’un avion chinois, le C 919.

Alors forts de cet acquis, il faut que nous poursuivions nos efforts vers un objectif commun : promouvoir l’innovation parce que seule l’innovation peut garantir une compétitivité durable. Bien sûr, l’innovation contribue déjà quotidiennement au formidable rattrapage technologique qui a permis à la Chine, en quelques années, de s’affirmer comme un acteur mondial de la science et de la technologie, et qui lui permet progressivement de dépasser son statut comme on disait de « grand atelier du monde » pour devenir l’un des grands laboratoires du monde. La mobilisation chinoise dans ce domaine est impressionnante. La Chine a clairement choisi de faire de l’innovation technologique le moteur essentiel de son développement économique à l’horizon 2020, en 2009, malgré un contexte marqué par la crise mondiale et malgré le ralentissement de l’activité économique, la Chine aura consacré 60 milliards d’euros supplémentaires à 16 « projets majeurs » identifiés dans les domaines scientifiques et techniques.

Un classement récent portant sur plus de 2000 instituts de recherche dans le monde plaçait le Centre National de la Recherche Scientifique français et l’Académie Chinoise des Sciences aux deux premières places mondiales des centres de recherches mondiaux. C’est un fait qu’en matière de recherche fondamentale – qui est le point de départ à toute innovation – la France compte parmi les pays les plus performants.

Nous accordons une grande importante au maintient de la qualité et de l’excellence de la recherche française et nous travaillons à structurer encore mieux nos organismes de recherche et notre recherche universitaire. C’est ainsi que nous venons de décider d’investir 35 milliards d’euros dans cinq secteurs prioritaires qui constituent pour nous les cinq secteurs d’avenir. Et parmi eux 11 milliards d’euros seront consacrés au soutien de l’enseignement supérieur et 8 milliards d’euros à la recherche. Nous voulons constituer une dizaine de campus d’excellence destinés à acquérir une dimension mondiale, nous voulons ainsi créer le campus scientifique et technologique le plus important d’Europe, parce que nous pensons qu’il n’y a pas d’économie innovante sans une recherche fondamentale du meilleur niveau.

Trois domaines sont pour nous prioritaires : la santé et le développement des biotechnologies, les éco technologies, et enfin le numérique et les nanotechnologies.

Dans le domaine des Sciences de la vie et de la santé, la recherche compte déjà parmi les cinq premières au niveau européen et international, elle est donc en bonne position pour relever les grands défis du vieillissement, de l’augmentation des maladies chroniques, de l’émergence des maladies infectieuses, de la personnalisation des traitements.

Nous n’oublions pas non plus la recherche industrielle et nous allons investir 6,5 milliards d’euros dans des projets d’avenir, comme les véhicules du futur ou encore nous allons préparer l’émergence de l’avion du futur qui devra consommer deux fois moins de carburant et émettre deux fois moins de gaz à effet de serre. Pour tous ces projets, nous voulons promouvoir les partenariats entre technologie et innovation, en rapprochant le monde universitaire et le monde de l’industrie, en particulier dans le cadre de nos « pôles de compétitivité ».

Je sais que la Chine a adopté la même logique pour ses parcs technologiques, nos pôles de compétitivité et vos parcs technologiques ont vocation à intensifier leurs échanges et à nouer des partenariats durables. Nous devons promouvoir la participation de nos entreprises à des programmes scientifiques et d’innovation croisés, nous devons construire des pôles innovants, faire en sorte qu’en matière de recherche, d’industries, d’universités et centres de recherche la Chine et la France coopèrent davantage. Ce sera notamment le cas par le biais du programme « Coopol Innovation ».

Récemment, je sais que le Premier ministre chinois M. WEN JIABAO a estimé que l’industrialisation et l’urbanisation de la Chine devaient emprunter une nouvelle voie, devaient adopter un mode de production plus économique et un mode de consommation moins polluant, et cela grâce à la science et aux technologies, qui lui donneront les moyens de maintenir un développement durable. Eh bien voilà encore un domaine de coopération stratégique entre la France et la Chine, nous oeuvrons déjà ensemble à contrôler la pollution de l’eau, à développer des batteries et des véhicules électriques, à définir les critères et les moyens d’un développement urbain durable. Je pense que nos deux pays doivent encore encourager leurs entreprises respectives à contribuer à cet objectif et à afficher un engagement responsable et une détermination commune pour maîtriser les rejets de gaz à effet de serre et réaliser des économies d’énergie.

Et puis, un dernier domaine de coopération s’impose assez naturellement à nos deux pays, je pense aux sciences agronomiques. La France et de la Chine ont en partage une expérience agricole très ancienne, et aujourd’hui, les besoins immenses de la Chine en termes de production agricole et d’exploitation des terres en font un domaine de coopération prioritaire. Dans les années à venir il faudra faire avancer la recherche sur les variétés de demain. Ces variétés de plantes qui devront être plus sobres et plus résistantes aux aléas climatiques et à la sécheresse qui touche le Nord de la Chine. Il faudra aussi faire progresser les recherches sur les agro-carburants à base de plantes peu exigeantes et susceptibles de pousser sur des terres incultes, impropres aux productions alimentaires.

Mesdames et Messieurs, à vous les étudiants qui allez construire l’avenir de la Chine, je veux redire combien il est capital que nous ne cessions jamais d’innover, et combien notre coopération bilatérale peut nous faire gagner du temps et peut nous faire prendre de l’avance. Ici à Beihang, où plusieurs centaines d’élèves ingénieurs se forment au sein de la première école Centrale ouverte à l’étranger, nous avons fait le choix historique de placer l’innovation au cœur de notre partenariat stratégique. L’innovation est aussi au cœur des dizaines d’universités ailleurs en Chine où nous coopérons, de nos laboratoires de recherche et de nos entreprises. Partout, c’est la même ambition : construire ensemble, autour de nos jeunes, de nos étudiants, de nos intellectuels, de nos chercheurs, de nos jeunes entrepreneurs la relation franco-chinoise de demain et notre contribution commune à l’avenir de la planète.

Vous savez que la présence de la France aux côtés de la Chine ne date pas d’hier. La France a été le premier pays à accueillir des étudiants chinois, en hébergeant dès 1921 la première université chinoise établie à l’étranger, dans les murs de l’Institut franco-chinois de Lyon. Aujourd’hui, près de 10 000 étudiants chinois font chaque année le choix de la France. Pour vous qui formez la communauté étudiante la plus vaste au monde, la France est la cinquième destination la plus prisée pour poursuivre vos études, et la première qui ne soit pas anglo-saxonne.

Ce flux croissant est une formidable opportunité de rapprochement entre nos deux pays, et c’est surtout le témoignage de la confiance mutuelle qui existe entre la France et la Chine. Je veux vous dire que pendant leur séjour en France, nous veillons naturellement à la qualité de l’accueil des étudiants chinois, et depuis l’année dernière, nous avons décidé de continuer à les accompagner à leur retour en Chine, notamment à travers le Club France, qui comprend déjà plus de 6000 anciens étudiants. Nous veillons également à l’insertion professionnelle des jeunes Chinois formés par nos soins, en oeuvrant constamment à construire un lien durable entre eux et le monde des entreprises. Je sais que certains d’entre vous au sein de cette université sont des élèves de l’Ecole Centrale, qui suivent pour partie, en Français, un enseignement qui est fondé sur le modèle éprouvé de la grande école d’ingénieurs à la française. Avec Hervé BIAUSSER, directeur de l’Ecole Centrale, nous avons réussi, dans l’une des plus grandes universités de Pékin, à adapter ce modèle français et à l’intégrer au cursus normal de l’université de Beihang. Cette réussite, je pense qu’elle est tout à fait exemplaire. Elle est largement due à l’engagement de l’Ecole Centrale, de son corps enseignant et de votre université. C’est aussi un projet qui est un projet visionnaire, parce que c’est un projet qui participe d’une philosophie que l’on retrouve désormais à Tianjin dans le domaine de l’aéronautique, à Shanghai avec Paristech, et qui fera à nouveau ses preuves à Canton, dans le domaine de l’ingénierie nucléaire, puisque nous avons signé en présence du Premier ministre hier, un accord qui va conduire à créer une école d’ingénieurs dans le domaine nucléaire à l’université Sun Yat Sen de Canton. Et bien ces coopérations visionnaires, je souhaite qu’elles s’étendent, qu’elles s’étendent dans des domaines les plus variés, en s’ancrant dans les valeurs que la France et la Chine ont en partage. En reconnaissant la Chine Populaire, en janvier 1964, le Général de Gaulle avait pris acte de la continuité historique de la Chine, et d’une certaine façon il a été le premier dirigeant occidental à pressentir l’immense potentiel de votre pays. Entre nos deux vieilles nations, qui n’ont jamais cessé, dans toute leur histoire, de se projeter vers l’avenir, il existe un lien singulier dont je ressens, parmi vous, toutes les exigences et toutes les promesses, et je vous invite, à travers l’activité, et la place, et la responsabilité qui sera la vôtre dans l’avenir, à faire fructifier ce lien historique entre le peuple français et le peuple chinois.

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23 novembre 2009

Une Chanteuse

    Du haut de ses 19 ans, la chanteuse Cœur de Pirate incarnée par Béatrice Martin bénéficie d’un bouche-à-oreille galopant. Ses chansons s’écoutent comme des comptines qu’on aime ressasser en boucle. Avec plus de dix ans d'expérience en musique (c'est normal, elle joue du piano depuis l'âge de 3 ans), elle se découvre un joli brin d'écriture au fil des titres qu'elle a écrits, composés et réalisés sur ce premier album tout simplement solaire. La voix et la musique font écho avec grâce à des mots parfois graves. Une étonnante maturité artistique, très remarquée en 2008 aux Francofolies de Montréal.

    Repérée en 2007 avec deux titres posés sur son MySpace, la chanteuse a écrit ses premiers textes au sortir d'une relation difficile, en témoignent les très jolis "Ensemble" et "C'était salement romantique". Elle compose leurs notes sur le piano et met le tout sur la Toile. "Jusque-là, dès qu'il m'arrivait quelque chose, je n'en parlais à personne. Mais j'ai fini par en faire des chansons". Sa petite vie est donc dans ce premier album envoûtant, où il est question de relations conflictuelles mais aussi de chansons douces, dont un duo avec Julien Doré, des textes mordants à l'image de "Comme des enfants", valse enivrante au refrain contagieux. L'album est disque d'or au Québec avec plus de 32000 albums vendus.

     Elle est très belle et un peu comme Emma, l'actrice qui a joué un rôle dans le film Harry Potter.

     Je m'intéresse à la musique fransaise maintenant en adorant Sheryfa Luna.

    Sheryfa Luna, de son vrai prénom Chérifa, née le 25 janvier 1989 d'un père algérien et d'une mère française, est une chanteuse française de R'n'B. Elle a participé et a remporté la quatrième saison de l'émission de télé-réalité "Popstars". A la suite de sa victoire, elle enregistre un album éponyme. Un premier single "Quelque part" est entré en première semaine à la première place des meilleures ventes de singles en France.

2 novembre 2009

Sur la culture

Voici une nouvelle sur le site http://www.caminteresse.fr/videos :

   Dans un bus de Manchester, Gemma Williams, adolescente timide de 15 ans, lit un livre... à l'envers. Le plus étonnant, c'est qu'elle le lit parfaitement bien ! Elle souffre d'une forme très rare de dyslexie : elle ne peut lire et écrire qu'à l'envers. Finalement, Gemma sera soignée grâce à des filtres de couleur orange qui accentuent les contrastes et rétablissent sa vision de près. Neib tinif aç...

   C'est incroyable, non? Imaginez-vous que vous ne pourriez lire et écrire qu'à l'envers? C'est-à-dire que tous les mots sont  dans la direction opposée! La vie de Gemma n'est pas facile.

   Il y a toujour des personnes qui ont ce problem ou un autre, mais même si la vie ne sera pas facile avec ces problem, on a le droit d'être heureux! Bon courage à ces personnes!

19 octobre 2009

Qch sur la culture~~

Des candidats pour les élections présidentielles 2007


Nicolas Sarkozy
Union pour un Mouvement Populaire (UMP)


Ségolène Royal
Parti Socialiste (PS)


François Bayrou
Union pour la Démocratie Française (UDF)


Jean-Marie Le Pen
Front National (FN)


Olivier Besancenot
Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR)


Arlette Laguiller
Lutte Ouvrière (LO)


Marie-George Buffet
Parti Communiste Français (PCF)


Philippe de Villiers
Movement pour la France (MPF)


José Bové
Altermondialiste


Dominique Voynet
les Verts


Frédéric Nihous
Chasse, Pêche, Nature, Traditions (CPNT)


Gérard Schivardi
Parti des Travailleurs (PT).

Spécial élections présidentielles 2007

Le 22 avril, 84, 5% des électeurs français ont voté au premier tour de scrutin, un record qui montre combien les Français prennent très au sérieux leur responsabilité dans la vie politique de leur pays. Monsieur Nicolas Sarkozy, le candidat de la droite de l'UMP, a reçu 31,18% des voix et Madame Ségolène Royal, la candidate du Parti Socialiste, a obtenu 25, 87% des voix. Ces deux candidats s'affronteront pour le deuxième tour de scrutin le 6 mai. Les thèmes de cette campagne sont ceux de la fracture sociale, du chômage, surtout celui des jeunes, de la délocalisation des entreprises et de l'insécurité, notamment dans certaines banlieues.

Le 6 mai, au deuxième tour de scrutin, Monsieur Sarkozy a été élu président de la république avec 53% des votes. Il assume ses fonctions le 16 mai 2007.

4月22日,84,5%的法国选民投了票,总统选举第一轮投票中的记录显示,法国非常认真地对待在其国家政治生活的责任。主席尼古拉萨尔科齐的人民运动联盟候选人的权利,获得的选票,罗亚尔女士31.18%,社会党候选人,赢得了25,87%的选票。这两名候选人将角逐5月6日投票第二轮这场运动的主题是社会的崩溃,失业,尤其是那些年轻人,特别是在某些外包企业和社区的不安全,5月6日。
在第二轮投票中,萨尔科齐先生当选的53%的选票共和国总统。他5月就任职务16,2007。

C'est le journal qui a été publié pendant les élections présidentielles. J'ai pris beaucoup de choses sur les élections présidentielles de la France.

Premier tour

Le premier tour de l'élection présidentielle 2007 a été marqué par une participation exceptionnelle avec un score de 83,77 %[ des inscrits. Ce chiffre est comparable au premier tour de l’élections présidentielle qui était de 84,8 %et celle de 1974 qui était de 84,23 %. Aucun candidat n'ayant recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés, un second tour a eu lieu le dimanche 6 mai entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy.

Second tourNicolas Sarkozy est élu Président de la République française, en battant Ségolène Royal avec 53,06 % des suffrages contre 46,94 %. Des résultats similaires, fondés sur des sondages sortis des urnes, avaient été annoncés dès la fin d'après-midi par les médias belges et suisses qui ne sont pas soumis à l'interdiction française de diffusion de résultats avant la fermeture des bureaux de vote à 20 heures.

19 octobre 2009

Quoi de neuf ?

Bonjour à toutes et à tous,

    Je suis étudiente d'Ecole Centrale de Pékin. Je suis Chinoise et je viens de Harbin, une ville au nord-est de la Chine. J'ai 19 ans et j'ai beaucoup des amis de mon age.

    Aujourd'hui, j'ai eu un cours d'anglais et c'était le plus malheureuse moment j'ai passé. Parceque il y a une année on n'a pas de cours sur anglais et c'est trop difficile de parler anglais maintenant.

    Ok, c'est tout pour aujourd'hui.

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12 octobre 2009

Les photos du film

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